Je ne suis pas un serial killer ║ Dan Wells

Hello à toutes et tous,

Très souvent, on a grandement envie de lire un livre et on se le procure rapidement. Parfois, malgré l’envie … on attend encore et encore.

Eh bien, c’est exactement ce qu’il s’est passé pour moi avec Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells.

Cela doit bien faire cinq ou six ans que j’ai découvert l’histoire de ce roman quelque peu particulier, qui m’a grandement intéressée, et j’en avais même parlé à Héloïse, elle-même certaine que cela me plairait.

Allez savoir pourquoi, je n’avais encore jamais sauté le pas.

Heureusement pour moi, le challenge littéraire 2020 contient la catégorie « Un livre avec un serial killer ». J’ai donc saisi cette occasion pour enfin découvrir ce roman.

Résumé

John Wayne Cleaver n’est pas un adolescent comme les autres : c’est un garçon plutôt solitaire, voire renfermé, sans empathie, qui assiste depuis qu’il est jeune sa mère et sa tante au funérarium, notamment dans le processus d’embaumement et qui voue une fascination morbide pour les tueurs en série et leurs pratiques. Pire, conscient d’être un sociopathe pouvant devenir dangereux pour les autres, il veille, grâce à des règles bien précises, à ne pas sombrer lui-même en passant à l’acte.

Sa volonté va être mise à rude épreuve lorsque des meurtres, violents et étranges, vont être commis dans sa calme petite ville.

Incapable de résister à la tentation, fort de ses connaissances sur les tueurs en série, il va se mettre à rechercher du coupable. Mais est-il prêt à la découverte qui l’attend ?

Mon avis

Héloïse ne s’est pas trompée : j’ai adoré la lecture de ce roman qui m’a fait beaucoup réfléchir.

D’une certaine manière, il semble étonnant de dire que cette lecture a été plaisante en ce que l’on regarde cette histoire dans les yeux d’un adolescent bien singulier : jeune adolescent, antipathique et déjà conscient de sa différence et de sa possible dangerosité.

Sa passion pour l’histoire des serial killers va le forcer à agir différemment car il souhaite éviter à tout prix d’en devenir un. On se rend compte à quel point il est calculateur : il s’impose des règles pour lui-même, il se force à agir dans un sens pour avoir des interactions « normales » avec les autres, il est ami avec un autre adolescent afin de rester normal (car, normalement, les serial killers n’ont pas d’amis).

Pourtant, malgré tout cela, Dan Wells a créé un personnage dérangeant et attachant par son humour, son intelligent et son combat contre lui-même.

On va donc suivre John dans l’enquête qu’il va mener afin de comprendre les agissements du tueur en série qui sévit dans sa ville, afin de le démasquer. On va donc le voir mettre à mal ses propres règles, les unes après les autres, tout en se demandant quelles seront les conséquences.

Je ne pense pas avoir été la seule à avoir été étonnée de la tournure prise par le roman. Si l’on pense qu’il s’agit d’un thriller normal, même si le personnage principal est étonnant, le lecteur ne peut qu’être étonné de voir apparaitre du fantastique.

A plusieurs reprises, je me suis demandée si je n’aurais pas préféré qu’il reste plus dans le genre du thriller traditionnel. Finalement, non. Une fois la surprise passée, j’ai été happée dans cette histoire avec l’envie d’en connaitre le dénouement.

Je ne suis pas un serial killer est le premier roman d’une trilogie autour de John Wayne Cleaver. Pourtant, j’ai été agréablement surprise de me rendre compte que ce roman contenait une fin à proprement parlé, ce qui reste assez rare.

N’hésitez pas à me faire part de votre avis sur ce roman !

Je vous dis donc à très vite pour une prochaine lecture.

Nelly